Le gouvernement français a annoncé une enveloppe de 2 millions d'euros pour intensifier les mesures de prévention contre la peste porcine africaine (PPA).
Après un appel à candidatures, l’Association nationale sanitaire porcine (ANSP) a été officiellement retenue, le 9 décembre, par le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de la Forêt pour concrétiser la formation de 600 auditeurs et la réalisation de 3 000 audits en élevages de porcs et de sangliers. L’objectif est de renforcer l’application des mesures de biosécurité en élevage, visant à prévenir l’introduction de la peste porcine africaine (PPA).
Les premiers audits seront organisés dès le mois de janvier 2025. L’ANSP s’appuiera sur l’Ifip-Institut du porc pour la formation des auditeurs et sur la Société nationale des groupements techniques vétérinaires (SNGTV et son réseau) pour la mobilisation des vétérinaires et la réalisation des audits de biosécurité.
L’objectif est de prioriser les élevages n’ayant pas encore réalisé ce type d’audit, c’est-à-dire principalement les exploitations de petite taille. Tout élevage ayant commercialisé moins de mille porcs en 2023, ainsi que tous les élevages de sangliers, sont éligibles à une prise en charge de cet audit par l’État. Un courrier individuel leur sera adressé afin de les informer de cette opération. Les vétérinaires, notamment ceux intervenant dans ces élevages éligibles, seront informés des modalités de mise en place de cette opération et de formation à la conduite de ces audits.
13 décembre 2024 / Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire / France.
https://agriculture.gouv.fr